Total-Burkina/Le début d’un feuilleton judiciaire
Total-Burkina
Le début d’un feuilleton judiciaire
Les travailleurs de Total-Burkina avaient observé une grève de trois semaines afin d’exiger la reprise de leur délégué licencié Yacouba Ouédraogo. Leur direction générale avait refusé catégoriquement d’accéder à cette exigence. Néanmoins, les travailleurs décidaient de reprendre le travail le 18 mai dernier afin de sauver qui paraissait comme l’essentiel. Pour
Le feuilleton Total est revenu aux devants de la scène médiatique avec une réponse positive du ministre au recours.
Le ministre Bougma nous contredit
Dans sa décision en date du 16 juillet dernier, le ministre a infirmé la décision de licenciement prise par la directrice régionale du travail du Centre, madame Colette Lefévre. En voici ses arguments : « De l’audition des parties et l’examen des pièces du dossier, il ressort que les faits ou agissements qui vous sont reprochés relèvent de l’exercice de votre fonction représentative des travailleurs de l’entreprise conformément à l’article 316 du Code du travail, aucune faute professionnelle et personnelle ne vous est reprochée. Par ailleurs, l’autorisation de licenciement accordée à Total-Burkina lui a permis de tenir une attitude de discrimination à votre égard en violation des dispositions de l’article 38 du code du travail ». Nous félicitons le ministre Bougma pour cette décision. Parce que nous l’avons assez acculé dans ce dossier. Dans l’une de nos parutions, nous avons titré : « Que peut le ministre Bougma face aux Français ? ». Ainsi donc, il a fait quelque chose même si cette affaire est loin d’être terminée. Au regard de ce que cette dernière a provoqué comme dépenses d’énergies de part et d’autre, nous ne pouvons dire qu’il faut travailler à éviter de telles situations.
Thibault Fléchy ira en justice
Aussitôt, la décision ministre rendue public que les deux protagonistes sont répartis pour une bataille judiciaire. En effet,
Nous pensons qu’il y a toujours une possibilité d’éviter le long chemin judiciaire, c’est la négociation. Cet imbroglio dans lequel Total-Burkina s’est mis n’a entraîné que des pertes en termes d’image de d’argent. Cela a été aussi bénéfique au directeur commercial Thibault Fléchy qui a été promu au poste de directeur général. A quelque chose malheur est bon. Il peut quand remercier ses délégués du personnel, surtout Yacouba Ouédraogo qu’il voue aux gémonies.
Nous pensons que Monsieur Fléchy devrait travailler à redonner une autre image à Total-Burkina. Cela commence par un dénouement heureux de la crise qu’il a gérée avec arrogance.
Nabi Youssfou
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