Baisse du prix des hydrocarbures/Ce n'est toujours pas arrivé!
Baisse du prix des hydrocarbures
Ce n'est toujours pas arrivé
Les Burkinabè ont constaté depuis mercredi dernier une baisse des prix des hydrocarbures à la pompe. Une chute qui n'est pas aussi terrible que les hausses vertigineuses qu'ils ont connues. En effet, le litre de super passe de 720 FCFA à 695 FCFA.
Le ministre du Commerce, Mamadou Sanou et
Depuis plus d'un mois, le prix du baril est en baisse. Il est en dessous 50 dollars à Londres à la date du 20 novembre 2008. Il est aujourd'hui indéniable que le prix du baril connaît une chute aussi vertigineuse que ses hausses enregistrées ces derniers mois si. Si la conséquence directe est la baisse des prix à la pompe, nous ne pouvons que saluer le geste du gouvernement, minime soit-il. Les cris des Burkinabè ont un tant soit peu été entendus. Leurs attentes sont au-dessus de ce qui leur a été donné.
Quand le gouvernement avait augmenté les prix des hydrocarbures, le super avait subi une hausse de 50 FCFA. Ce n'est pas juste qu'avec la baisse actuelle du prix du baril qui est entrain de surprendre plus d'un observateur, le gouvernement en soit à une réduction de 25 FCFA seulement. Une cupidité qui ne dit pas son nom. Un esprit mercantiliste qui veut faire des profits sur le dos des Burkinabè. C'est ni plus ni moins que du vol. Parce que le gouvernement a la main légère quand il s'agit d'augmenter de 100 à 50 FCFA, mais se montre très avare quand il s'agit de réduire le prix des hydrocarbures.
Sur la question des hydrocarbures, le gouvernement a perdu tout son latin, parce qu'il ne convainc aucun Burkinabè. Tout le monde sait qu'il prélève au moins 40% des taxes sur les hydrocarbures. Les intermédiaires dans le secteur pétrolier ne se plaignent pas non plus. Les deux facteurs réunis ne donnent aux Burkinabè que des prix toujours exorbitants. Tant que l'Etat n'acceptera pas laisser une partie de ce qu'il gagne, les prix des hydrocarbures ne connaîtront jamais de vraie baisse malgré le prix actuel du baril sur le plan mondial.
Depuis des années, face à la grogne des syndicats, le gouvernement a plusieurs fois promis de mettre de l'ordre dans le secteur pétrolier. Nous nous rendons compte qu'il va aux pas du caméléon. Jusqu'à présent, aucune réforme n'est perceptible dans ce secteur. Sauf que c'est
De nos jours, ce n'est pas ce qui préoccupe les Burkinabè. Ils veulent ressentir fortement la baisse du prix du baril à la pompe. Pour eux, il ne servira à rien d'annoncer des gains de plusieurs milliards obtenus en les exploitants. D'ailleurs, c'est pourquoi d'aucuns refusent que
Les 25 FCFA que le ministre Sanou accepte perdre restent en deçà des attentes. Pour quelqu'un qui ne nous promettait rien il y a un mois, nous dirons que c'est bien mais ce n'est pas arrivé. Il peut encore faire mieux.
Nabi Youssfou
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