repères, Il y a des valeurs........

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Affaires David Ouédraogo et Norbert Zongo/C’est lui donc, qui avait intérêt à cacher la vérité

 

Affaires David Ouédraogo et Norbert Zongo
C’est lui donc, qui avait intérêt à cacher la vérité 


“On retient que le mensonge a beau courir pendant 100 ans, la vérité le rattrape en un jour”, propos tenus par Tiémoko Keita, secrétaire de François Compaoré le 10 janvier dernier sur les antennes de Savane FM. Ce n’est pas un adage populaire dans nos contrées. Nous partageons cet adage, mais nous ne pensons pas que cette sagesse populaire apporte réellement l’enseignement qui en découle. Parce que tout simplement monsieur Keita tente de minimiser les propos de Moïse dans l’Evénement. Comme pour dire à l’opinion que les propos de Moïse Ouédraogo n’ont aucune valeur. Mais le même disait la vérité quand ils l’ont utilisé contre sa famille. Sans arguments solides, monsieur Keita n’a pas pu détruire tout ce qui a été dit sur lui et son « patron de 17 ans », François Compaoré. Le cas de Moïse nous enseigne que les engraisseurs n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts, ils sont rancuniers et règlent toujours leurs comptes à ceux qui les défient.

Qui avait intérêt à cacher la mort de David ?

David Ouédraogo, grand frère de Moïse et d’Arthur Ouédraogo, chauffeur et présumé voleur de François Compaoré est mort par suite de tortures à l’infirmerie de la présidence en janvier 1998. Pourquoi a-t-il été torturé ? Parce qu’ayant été accusé par François Compaoré et sa femme de vol d’argent, ils ont fait venir la garde rapprochée du grand frère Blaise Compaoré pour s’occuper de David Ouédraogo et de deux autres employés de maison. Ceux qui les ont torturés sont connus : l’Adjudant Marcel Kafando, le Sergent Edmond Koama et le Soldat Ousséni Yaro. Ces militaires de la garde présidentielle pouvaient-ils arrêter et torturer les trois victimes sans l’avis de François Compaoré ? Nous ne sommes pas sûrs. Ils n’auraient pas été au courant du vol s’il ne les avait pas fait appel. Ces militaires n’habitaient pas chez François Compaoré même s’ils sont garants de sa sécurité. L’affaire David Ouédraogo a pris une autre tournure quand Norbert Zongo l’a ébruitée alors que les bourreaux voulaient la gérer en « clando » comme ils l’ont toujours fait au Conseil. Ainsi donc, pour des gens rancuniers à mort, maîtres de nos vies et de nos destins, Norbert Zongo commettait ainsi le crime de lèse-majesté. C’était le sauve qui peut dans le camp de François Compaoré. Sa machine pour brouiller les pistes est mise en marche. En effet, un faux procès-verbal est établi à la gendarmerie par les gendarmes Semdé et Kontongomdé. La famille de David Ouédraogo par l’intermédiaire d’Arthur Ouédraogo dépose une plainte à la justice. Norbert Zongo lance une campagne de soutien à la famille à travers le SADO (Soutien aux ayants droits de David Ouédraogo). De l’autre côté, on a recherché d’autres membres de la famille tels que Moïse et Dieudonné, leur proposer du travail afin de les utiliser pour nier la plainte de la famille. C’est ainsi que Moïse et Dieudonné ont écrit à Norbert Zongo pour dire qu’ils n’avaient jamais pris part à ladite plainte. Mais leur écrit a été modifié à d’autres fins. Elle sera publiée dans le journal L’Opinion. En conséquence, le but de les opposer à leur famille était atteint. C’est au même moment que le Procureur Dramane Yaméogo allait convoquer Norbert Zongo pour le menacer par rapport au SADO qu’il avait initié.

Moïse crée la panique dans le camp de François

Moïse a cité des noms de personnes qui sont intervenues pour acheter son silence pendant quatre ans : Sanoh Mahamadi, François Compaoré, Etienne Yanogo, Sanou Sanson, Dramane Yaméogo, Edmond Koama, Malick Sidibé, Keita Tiémoko, etc. Il y a aussi Lonfo qui les avait prévenu de se méfier de leurs protecteurs. De tous les noms cités seul Lonfo est parenté à Moïse, à Dieudonné, à Arthur et à David. Quel intérêt toutes les personnes citées avaient à rendre service à Moïse et Dieudonné ? Agissaient-elles dans l’intérêt de qui ? Pour que François Compaoré ne soit pas traîné en justice comme la première convocation le notifiait pour « mort et recel de cadavre » ? On remarque que François Compaoré s’est présenté au tribunal militaire lors du procès sur le meurtre de David comme simple témoin même s’il a pris et payé les avocats pour défendre les exécutants. Après le procès, Moïse Ouédraogo a dit qu’ils avaient été abandonnés par François Compaoré et sa bande. Il fera même un tour du côté de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) pour une affaire de kérosène volé à l’aéroport. Cette sanction était inadmissible pour un « protégé » de François Compaoré. En plus de la prison, Moïse est licencié. Ses amis d’hier lui ont refermé toutes les portes. C’est là où s’arrêtera toute la compromission. Par conséquent, la « brebis égarée », Moïse Ouédraogo s’est décidé à revenir en famille. Il a rendu public son pacte avec François Compaoré qui n’a duré que quatre ans. Il a décidé de se libérer de sa charge. Quand il s’est libéré dans les colonnes de l’Evénement. A travers le droit de réponse fait par messieurs Keita et Sidibé sur Savane F.M (la radio a traduit l’article en mooré) on est au moins sûr que Moïse a réveillé des démons de l’autre côté. En voici un des arguments de M. Keita pour détruire ce que Moïse a dit : « Je voudrais que les gens sachent que si Moïse a pu me dévoiler des propos de sa famille, se plaindre de ce que certains ont fait de l’argent du procès de David en ne lui donnant rien..., si il a abandonné sa famille à cause de l’argent, les propos d’une telle personne peuvent-ils encore être crédibles ? » in Bendré n°426 du 15 janvier 2006. Toute chose égale par ailleurs, quand il servait leur cause les propos étaient dénués de toute crédibilité. Vengeance ou pas, ceux qui veulent faire croire qu’ils sont de bonne foi aujourd’hui mettront du temps à faire comprendre à l’opinion qu’on est de bonne moralité quand on contribue à entretenir des membres d’une famille dans le seul but de tordre le cou à la vérité pour son « patron de 17 ans ». Ils ont rappelé qu’ils n’étaient que de bons samaritains sinon il y a trop de nécessiteux qui arpentent les rues de Ouaga sans François Compaoré ne les soutienne.

Nabi Youssfou



20/11/2007
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