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MEDIAS ET CONFLITS/Le PASPA approfondit la réflexion à son 2ème forum

MEDIAS ET CONFLITS

Le PASPA approfondit la réflexion à son 2ème forum

 

Le Partenariat stratégique pour la Paix en Afrique (PASPA) à travers sa coordination du Burkina Faso a tenu son deuxième forum du 14 au 17 novembre à l’Université de Ouagadougou. Les hommes des médias et les partenaires du PASPA ont planché sur le thème : « Rôle des médias dans la prévention des conflits et la préservation de la paix au Burkina Faso ».

 

Le binôme conflit -paix est une préoccupation majeure qui engage des efforts et des énergies dans toutes les régions du monde déchirées par des conflits ou pas. Des hommes et des femmes s’investissent pour que la paix ne soit pas un vain mot. Le président Houphouet Boigny n’avait-il pas dit que «  La paix ce n’est pas un mot, mais un comportement » ?

 

Le PASPA a aussi sa petite histoire

 

Le Partenariat stratégique pour la Paix en Afrique a vu le jour grâce à une initiative de la Coopération autrichienne au cours d’un séminaire tenu du 5 au 7 octobre 2004 à Tenkodogo. Il est aujourd’hui dirigé par le Coordonnateur Général, le Docteur Christoph Gutermann. La coordination régionale en Afrique est assurée par le Docteur Daouda Boubacar Diallo. Ce dernier s’est chargé de mettre en place des sections en Côte d’Ivoire, au Mali, au Sénégal, au Nigeria, etc. La Coordination du Burkina qui a été installée le 26 mai 2006 est dirigée par le Pasteur Issaka Flavien Tapsoba. Elle rassemble des associations de la société civile : Kébayina, la Fondation boucle du Niger, le Tocsin, le GERDES, la FEME, La parenté à plaisanterie (AB3xP). Le PASPA est un exemple de double partenariat entre les pays du Sud d’une part et les pays du Nord d’autre part.

 

Le forum de Ouagadougou

 

Après le premier forum tenu en Côte d’Ivoire sur : « le rôle des médias dans la construction et la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire », le Burkina a été choisi pour abriter la deuxième rencontre.

Pendant quatre jours, les participants ont discuté des sous-thèmes portant sur : la responsabilité des médias dans les conflits violents, les facteurs aggravants ou atténuants des conflits violents en Afrique, les médias burkinabè face à la crise ivoirienne (2002-2007), les médias et le droit humanitaire, la formation des journalistes en prévention, gestion et résolution des conflits, préservation de la paix.

Le Professeur Serge Théophile Balima dans une communication introductive a précisé que « si la prévention des conflits et la préservation de la paix incombent à tous les acteurs de la société, la bonne gouvernance en constitue l’épine dorsale…Il faut renforcer le processus démocratique pour qu’il devienne une culture citoyenne. Celle-ci exclut le monopole de la violence  comme moyen de s’imposer ou d’imposer ses points de vue. Et les médias, dans un souci de préserver la paix, doivent défendre coûte que coûte certains principes et valeurs, la démocratie politique, la justice et l’égalité des citoyens. Ils doivent favoriser le dialogue entre gouvernants et gouvernés avec la conviction que les dirigeants se soumettent à la volonté du peuple et l’inverse ».

Les premiers responsables du PASPA sont satisfaits des débats menés à Ouagadougou. Une structure de collaboration entre hommes de médias et le PASPA est née pour contribuer à l’aboutissement de l’idéal de paix en Afrique et dans le monde.

Le PASPA entend dans ses perspectives poursuivre une série de quatre forums autour du thème « médias et conflits violents en Afrique » dans l’espace de la Zone II de la CEDEAO. Il poursuivra ses activités de sensibilisation en direction d’autres catégories de public.

Nabi Youssfou

 



19/11/2007
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